Ces vieux qui « déménagent » En tant que familles ou professionnels,
nous souhaitons le meilleur
pour nos proches qui avancent en
âge et perdent parfois en autonomie.
Ce «meilleur» reste toutefois
très subjectif : si pour certains la
sécurité prime (soins, alimentation,
équipement du lieu de vie,
présence de professionnels), pour
d’autres le choix d’un mode de vie,
même atypique, prend le dessus.
Quel que soit le lieu de vie de la
personne, au domicile, en résidence
autonomie ou en Ehpad, l’équilibre
peut vite se fragiliser du fait de la
perte d’autonomie et/ou de la
dégradation de l’état de santé. Il
convient alors de réajuster les aides
à domicile ou d’envisager un passage
en établissement, voire une
hospitalisation. Mais si ces transitions
peuvent parfois être anticipées
et se passer sans heurt, elles
peuvent aussi se dérouler dans un
contexte de crise.
Cet équilibre est d’autant plus sur
le fil lorsqu’une souffrance, voire
une maladie psychique, est présente.
Celle-ci vient perturb…