Statistiques 2011
Quelques
chiffres en 2011 :
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Les maltraitances « associées » sont :
Parmi les membres de la famille, les enfants sont désignés dans 64% des situations (46% les fils, 18% les filles), puis les petits-enfants 11% , les conjoints (es) et frères/sœurs 8%.
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Les causes de maltraitance à domicile sont liées à des relations familiales difficiles 60%, à des troubles psychiques pour 10%.
Comme
chaque année, nous rappelons que les statistiques d’ALMA-Isère tentent de
traduire le contenu des appels que nous recevons. Ces résultats sont en
cohérence avec les résultats de l’ensemble des centres d’écoute. Dans
tous les cas, ces appels manifestent la souffrance ressentie par une personne
âgée ou son entourage. Nous ne recevons pas d’appel malveillant ou affabulateur
mais certains appels relèvent parfois de troubles psychiques.
En 2011, 123 appels maltraitance ont été
reçus lors des permanences d’ALMA Isère:
-soit 62h d’écoute,correspondant à l’ouverture de 67 dossiers
-et 252 appels donnés par les référents aux
appelants, aux organismes et autres partenaires, soit 126h d’écoute et de
suivi.
Comme chaque année, la quasi totalité des
appels concernés des situations de l’Isère, ou émanaient de personnes vivant en
Isère.
Qui nous appelle?
Les
appels reçus proviennent pour 43% des familles, 28% de professionnels, 17% de
victime elle-même et 12% d’autres personnes.
Les
maltraitances ont lieu au domicile de la personne âgée pour 75% et en
établissement pour 25%. La proportion d’appels concernant des
établissements est relativement importante si l’on considère que 80% des
personnes âgées de plus de 80 ans vivent à domicile.
Nous
adoptons cette distinction pour analyser les caractéristiques des maltraitances
signalées. Pour 2011, Les chiffres correspondent à l’analyse des dossiers et
non à la première écoute.
Quelles est le profil des
« victimes » ?
Le profil des « victimes » sont
des femmes (64 %), ayant entre 76 et 90 ans (58 %) dans les situations écoutées
par ALMA Isère.
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Quelles sont les catégories de maltraitance observées?
En établissement
: Les maltraitances « principales » sont :
Les maltraitances dites médicales
représentent 24% des situations évoquées, les maltraitances physiques 17%, les
maltraitances psychologiques et les négligences sont toutes deux de 12%, et 6%
de maltraitances dites civiques.
Dans 12% des cas, la situation rapportée
n’était pas liée à une maltraitance, mais à une souffrance de l’appelant, dans
17% des cas, soit 3 dossiers, la situation maltraitance a été très difficile a
évaluée comme réelle.
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Les maltraitances « associées » sont :
Les maltraitances « associées » sont :
Des
maltraitances psychologiques sont associées à la maltraitance principale dans
46 % des cas écoutés, les négligences 24%, les maltraitances médicales 20%.
Dans 7% des cas il y a des maltraitances civiques.
A
domicile : Les
maltraitances « principales » sont :
-Les
maltraitances psychologiques représentent 30 % des situations, 26% révèlent des
maltraitances financières. Il y a 10% de maltraitances physiques, les
maltraitances civiques, médicales et les négligences sont de 2% chacune.
Dans
16% des cas, les situations exposées, ne révèlent pas de maltraitance à la
suite du suivi, mais bien d’une souffrance de l’appelant, 10% des situations
sont non évaluables. Une situation a été transmise à un autre centre.
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Les maltraitances « associées » sont :
Les
maltraitances psychologiques 43%, les maltraitances financières et les négligences apparaissent
dans 18% des situations entendues, les maltraitances physiques 12%, les
privations de citoyenneté représentent quant à elles 6% des situations. 3%
concernent des situations en lien avec des troubles du voisinage.
Qui sont les « auteurs » ?
En
établissement : le
personnel d’encadrement (médecin, cadre de santé, direction) est cité dans 36 %
des situations, le personnel soignant est désigné dans 52%, les familles
représentent 4% des « auteurs » de maltraitance en établissement.
« Auteurs » des
maltraitances en Etablissement
En établissement,
les causes de maltraitances sont dans 29 % des cas des problèmes de
communication, le restant étant une difficulté à évaluer la ou les causes des
maltraitances.
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A domicile: 67% des auteurs sont des membres de la famille, 14% appartiennent à l’entourage non familial, et 17% aux professionnels soignants et non soignants, 2% au curateur/tuteur.
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A domicile: 67% des auteurs sont des membres de la famille, 14% appartiennent à l’entourage non familial, et 17% aux professionnels soignants et non soignants, 2% au curateur/tuteur.
Parmi les membres de la famille, les enfants sont désignés dans 64% des situations (46% les fils, 18% les filles), puis les petits-enfants 11% , les conjoints (es) et frères/sœurs 8%.
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Les causes de maltraitance à domicile sont liées à des relations familiales difficiles 60%, à des troubles psychiques pour 10%.
La
carte ci-dessous montre la répartition territoriale des situations écoutées par
ALMA Isère.
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Cette répartition des situations semble cohérente avec la démographie du département.
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Cette répartition des situations semble cohérente avec la démographie du département.
Pour conclure sur les chiffres, nous
constatons que la maltraitance des personnes âgées reste souvent cachée,
méconnue, négligée mais qu’elle est bien réelle.
Sa prise en compte et son traitement ne
sont pas toujours effectifs et se heurtent à bien des obstacles. Les situations
exposées sont souvent très délicates et complexes. De plus les témoins et les
personnes âgées elles-mêmes craignent souvent les réactions de l’entourage
voire des représailles en cas de révélation et ne souhaitent pas que des
signalements soient effectués.
Nous constatons que particulièrement dans
les établissements elles n’osent pas agir et nous demandent souvent de ne pas
intervenir tout en soulignant qu’elles apprécient avoir pu en parler aux
écoutants et aux référents.
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