Rapport d'activités du Centre ALMA Isère 2017
RAPPORT ACTIVITES
CENTRE ALMA Isère 2017
Sommaire
Edito
4
La Fédération 3977
contre la maltraitance 6
La Fédération 3977
au sein du dispositif national…………….…………7
Les règles
éthiques 8
Le centre ALMA
Isère 9
Les membres du centre
Le fonctionnement de
l’association
L’organisation du
dispositif 10
L’écoute
Le traitement et le
suivi des situations
Les chiffres annuels
La formation interne
et externe des bénévoles 12
Formations initiales
obligatoires
Formations au
logiciel 3977
Formations Handicap
Formations externes
suivies par le centre
Formation salariale
La communication 13
Les outils de la
Fédération
Les outils
départementaux
Les actions réalisées
La prévention auprès
des professionnels et du grand public 14
Sensibilisations
Formation
Professionnelle
Relations avec les
organismes institutionnels 14
Relations avec
d’autres associations 15
Participation aux
actions régionales…………………………………….…15
Participations aux
événements fédéraux du 3977……………………...15
Chiffres
Clés……………………………………………………………………..17
L’activité d’ALMA
Isère dans le
détail..............................................…...19
Annexes
Financières……………………………………………………….....
30
EDITO
L’année
2017 pour ALMA Isère, tout en s’inscrivant dans une continuité de
ses objectifs a été marquée par plusieurs changements.
Grâce à la
publicité parue dans le Dauphiné Libéré, trois nouveaux bénévoles
ont rejoint l’association et sont en cours de stage.
Christine
Mouton-Michal a souhaité quitter la Présidence en avril 2017 et
passé le relais. Son engagement indéfectible, sa connaissance des
rouages de la Fédération 39 77 ont permis à ALMA Isère de
surmonter les turbulences qui ont secoué la fédération. Son
implication va se poursuivre à la Présidence du Comité d’Ethique
National de la Fédération 39 77 contre la maltraitance.
- L’action d’ALMA Isère se développe sur 3 niveaux :
- Le niveau local
- Le niveau régional
- Le niveau national
L’action
locale
Le nombre de dossiers ouverts par les écoutants et suivis par les référents s’élève à 86 en progression par rapport à 2016. Ils mobilisent un temps toujours plus important de bénévoles en raison de leur complexité croissante.
Les
actions de sensibilisation même si elles ont concerné moins de
personnes par rapport à 2016 conservent les mêmes objectifs et les
mêmes publics :
-sensibilisations
des aides à domicile dans le cadre de l’opération confiée à
l’ODPHI par le Conseil Départemental
-sensibilisations des
professionnels des EHPAD
-Sensibilisations des
élèves (IFSI, Lycée)
Par
ailleurs, les bénévoles d’ALMA sont particulièrement actifs dans
les organismes publics et associatifs :
-participation à des
groupes de travail sur le Schéma Autonomie
-représentation au
CDCA (Comité départemental de la citoyenneté et de l’Autonomie)
et au comité de situations préoccupantes de l’Agglomération
Grenobloise et du Sud Grésivaudan.
-Représentation aux
Instances d’associations : ODPHI, ADPA, Alertes,…
Une
nouvelle convention triennale a été conclue en fin d’année avec
le Conseil Départemental. ALMA Isère s’est engagé sur deux
projets :
-poursuivre son
implantation départementale en étendant les sensibilisations dans
les territoires du département encore peu couverts par son action
(Trièves, Matheysine, Oisans, Vercors)
-l’action en
direction des aidants par l’intermédiaire des structures
concernées (Maison des Aidants de Grenoble, Café des Aidants)
L’action
régionale
ALMA
Isère adhère à l’association AURALMA qui fédère la plupart des
centres ALMA de la région Auvergne Rhône-Alpes. L’Assemblée
générale constitutive a eu lieu le 1er
février 2017 et le Conseil d’administration s’est réuni à deux
reprises avec la constitution d’un bureau. L’association AURALMA
a pour objet de mutualiser les moyens des différents centres autour
d’actions communes :
-Organisation
de formation pour les bénévoles
-Organisation
d’événements (colloque en projet pour 2018)
La
Fédération 3977 contre la maltraitance :
La Fédération est toujours en phase de stabilisation, depuis le départ prématuré d’une Directrice Générale après 3 mois de fonction. Un nouveau Directeur général a renoncé à ses fonctions, avant sa prise de poste.
ALMA
Isère a participé à l’Assemblée générale et au colloque sur
les signalements des cas de maltraitances des 14 et 15 juin 2017.
Le
6 décembre 2017, une réunion des présidents a permis de faire
remonter auprès des instances de la Fédération les attentes des
centres en terme de communication institutionnelle et de valorisation
de leur activité pour faire reconnaitre leur crédibilité et leur
légitimité auprès des autorités ministérielles.
ALMA
Isère par son réseau auprès des institutions publiques et de ses
partenaires du monde associatif est en mesure d’offrir aux
personnes âgées et/ou en situation de handicap qui la sollicitent
des moyens d’action lui permettant de les accompagner dans des
situations souvent complexes.
Nous
tenons à remercier ici le Conseil Départemental pour le soutien
qu’il apporte à nos actions et son aide financière pour le
paiement du loyer de nos locaux.
Nous
tenons également à remercier la DDCS 38 et l’AG2r pour les
subventions qu’elles nous accordent et plusieurs communes de
l’Isère pour leurs adhésions ou leur aide financière.
LA
FEDERATON 3977 CONTRE LA MALTRAITANCE
La
Fédération a pour objet, dans le cadre de la lutte contre la
maltraitance, d’améliorer le dispositif d’écoute, de suivi et
d’accompagnement et de développer la prévention et la formation,
et à cet effet, comme le précise ses nombreuses missions :
___
la réception des appels au 3977, numéro national contre la
maltraitance des personnes âgées et adultes handicapés ;
___
la réception des appels par les centres départementaux ;
___
d’initier et participer à la coordination de tous les acteurs de
la lutte contre la maltraitance, privés ou publics, au niveau
national comme en proximité ;
___
de favoriser l'égalité des citoyens dans l'accès à l’écoute et
dans l’accompagnement des appels pour maltraitance en facilitant le
développement de centres d’écoute associatifs dans les régions
qui sont dépourvues de ce relais;
___
d’être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et de
constituer le pivot du dispositif national ;
___
d’assurer une collecte des données plus complète et plus
pertinente de façon à accélérer le développement des
connaissances notamment sur la résolution de ces situations ;
___
de faire connaître et de mieux définir la complémentarité entre
les actions associatives d’alerte et les interventions des services
publics de proximité ;
___
d’organiser et de participer aux formations initiales et continues
et aux sensibilisations de tous les acteurs concernés par la lutte
contre la maltraitance, professionnels et bénévoles des
associations d’écoute et d’accompagnement ainsi que des
intervenants des services déconcentres et décentralisés de l'Etat.
LA
FEDERATION 3977 AU SEIN DU
DISPOSITIF NATIONAL DE LUTTE
CONTRE LA
MALTRAITANCE
53
centres ALMA gèrent 78 départements
LES
REGLES ETHIQUES
Respect
de la vie privée et la dignité de toute personne
Les
informations consignées dans les dossiers constitués à l’occasion
des appels, sous le sceau de la confidentialité et de la
discrétion, sont protégées par l’exigence du secret. Elles ne
font l’objet de communications que dans le cadre prévu par la
Loi.
Accès
adapté à l’information dans le respect de la confidentialité
Les
informations consignées dans les dossiers ne doivent à aucun
moment être communiquées en dehors de ce qui est nécessaire au
traitement de chaque situation.
Réflexion
interdisciplinaire avant toute action
Le
centre aborde les situations en analysant l’ensemble des éléments
de l’environnement humain, économique et matériel des personnes
impliquées.
Le
centre s’engage à aborder les situations qui lui sont soumises de
façon pluridisciplinaire et multi-professionnelle, en s’appuyant
notamment sur les domaines "juridique, médical, médico-social
et social".
Conflit
d’intérêt
En
cas de conflit d’intérêt, le centre transmet le dossier à la
Fédération 3977 qui prendra la décision la mieux adaptée à la
situation.
Utilisation
concertée des informations dans l’intérêt de la personne
Le
centre n’intervient que sur un appel (appel téléphonique,
courrier, courriel, fax) et s’entoure de toutes les précautions
nécessaires à sa compréhension. Dans le cas de transmission d’une
situation adressée par un autre organisme, le centre doit s’assurer
de l’accord de l’appelant initial à cette transmission
Action
adaptée à la situation signalée
L’équipe
pluridisciplinaire du centre, procède aux recherches d’informations
destinées à obtenir les renseignements permettant de prendre les
décisions adaptées à chaque situation. La décision de
signalement sous la signature du responsable ne sera réalisée
qu’après avoir été convaincu du bien-fondé d’un signalement
pour suspicion de maltraitance.
Attitude
impartiale de tout intervenant du centre
Les
intervenants s’obligent à ne pas substituer leur conception de la
vie à celle des personnes en cause.
LE
CENTRE ALMA Isère
Association
Loi 1901 depuis 1999, agréée par la Fédération 3977 contre la
maltraitance. Le centre ALMA Isère est une structure autonome qui
applique les règles éthiques et le cahier des charges définis par
les statuts de la Fédération.
Il
est animé pour l’essentiel par des bénévoles issus de divers
milieux professionnels, ayant reçu une formation adaptée
obligatoire.
L’association
dont le siège social est Eybens, couvre actuellement le département
de l’Isère.
LES
MEMBRES DU CENTRE
L’équipe :
- les écoutants sont au nombre de 9 dont 3 en attente de formation
- Les référents sont au nombre de 6
(Profils :
juristes, médecin gériatre, médecin psychiatre, éducateur
spécialisé, directeur hôpital)
- 1 salarié coordinateur départemental, 12 h/semaine (soit 0.34 ETP).
Le
comité « ressources » ou groupe pluridisciplinaire.
Il
s’est réuni une fois en 2017, autour du thème :« Comment ne pas être maltraitant face à l’agression d’une personne âgée et/ou handicapée »
LE
FONCTIONNEMENT DE L’ASSOCIATION
LE
BUREAU
12
réunions se sont tenues sur 2017.
LE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
4
réunions se sont tenues sur 2017.
L’ASSEMBLEE
GENERALE pour 2016
A
eu lieu le jeudi 13 avril 2017
L’ORGANISATION
DU DISPOSITIF
LES
OFFRES D’ECOUTE
- Elles s’adressent :
- aux personnes âgées
et aux personnes handicapées victimes de maltraitances ;
- à l’entourage
privé et professionnel témoin de situations de maltraitances ;
aux personnes prenant
soin d’une personne âgée ou handicapée et ayant des difficultés
dans l’aide apportée.
Tout
appelant peut, s’il le souhaite, conserver l’anonymat.
L’ECOUTE
Nombre
d’écoutes hebdomadaires : 2x 3h
Jours
et heures d’écoute : lundi
et jeudi de 13H30 à 16h30
Période
de fermeture du centre : Août
Les
écoutes son réalisées par un binôme.
Les
appels directs au numéro : 04
76 84 06 05
Répondeur
? oui sauf en Août
En
dehors de ces plages horaires, les appelants composent le numéro
national d’écoute, le 3977 ; Il est accessible de 9h00 à
19h00 du lundi au vendredi.
LE
TRAITEMENT ET LE SUIVI DES SITUATIONS
-Dans
un premier temps, lorsqu’un appel ou un message arrivent au 04 76
84 06 05, les écoutants décrochent et informent la personne que le
téléphone est sur haut-parleur et que l’écoute est faite à
deux.
L’appelant
est entendu, une reformulation de la situation est faite, et quelques
informations complémentaires peuvent être demandées. Il est donné
une explication du fonctionnement de l’association, informant que
la réponse à leurs questions ne va pas être immédiate mais lors
dans deuxième appel par une personne qualifiée sous 10 jours.
-Dans
un deuxième temps, les écoutants retranscrivent ce qui leur a été
dit par l’appelant et constituent un dossier, qui est transmis à
la coordinatrice.
La
coordinatrice prend connaissance de la situation et en fonction de la
maltraitance principale, transmet au référent qui sera garant du
suivi de cette situation.
Le
référent rappelle l‘appelant et lui demande si des évolutions ou
nouveaux évènements ont eu lieu depuis l’appel, et l’accompagne
dans ses démarches. Plusieurs appels sont souvent nécessaires et
peuvent exiger le contact avec des professionnels avec l’accord de
l’appelant.
Le
même protocole est suivi pour les dossiers transmis par le
dispositif national, via le logiciel sécurisé.
La
réunion d’analyse des dossiers :
Des
rencontres mensuelles dites réunions de bénévoles ont lieu chaque
mois, afin de réaliser le planning des écoutes, d’informer
l’ensemble des bénévoles de la vie de l’association et de la
fédération et du suivi des dossiers.
Une
fois toutes les 6 semaines, un temps d’analyse de la pratique est
proposé à l’ensemble des bénévoles sur un thème ou l’analyse
de situations complexes.
LES
CHIFFRES ANNUELS DE L’ECOUTE ET DU SUIVI DES SITUATIONS
|
2016
|
2017
|
Nombre
total d’appels entrants ……………………………………………………………… |
166
|
151
|
Nombre
d’appels entrants : première écoute………………………………………………… |
81
|
90
|
Nombre
d’appels sortants (suivis de situations) |
335
|
393
|
Nombre
d’heures de suivi de situations |
150h
|
151h
|
Nombre
d’heures effectives d’écoute (soit temps de présence) |
294
h
|
294h
|
Nombre
total de dossiers transmis par le dispositif
national..…………………………… |
81
|
90
|
Nombre
total de dossiers crées par le
centre………………………….......................... |
41
|
45
|
Nombre
de situations préoccupantes ayant fait l’objet d’un transfert
aux autorités concernées |
3
|
12
|
Nombre
de réponses des organismes de tutelles |
3
|
15
|
Le
nombre total de dossiers est calculé sur l’ensemble des dossiers
avec ou sans suivi : témoignages, accompagnements de situation,
situations préoccupantes.
LA
FORMATON INTERNE ET EXTERNE DES BENEVOLES
|LES
FORMATIONS INTERNES SUIVIES DANS L’ANNEE |
LES
FORMATIONS INITIALES OBLIGATOIRES
Destinées
aux nouveaux bénévoles intégrant un centre et organisées
initialement en deux jours elles sont depuis le 1er octobre 2014
proposée en trois modules, répartis sur 5 jours :
- le module 1 « De
quoi et de qui parle-t-on » -deux jours - ;
- le module 2 «
L’écoute et la prise en charge de la maltraitance dans un centre
d’écoute » -deux jours-) ;
- le module 3
consacré au logiciel 3977 -un jour- est facultatif mais chaque
centre doit obligatoirement avoir au moins deux personnes
opérationnelles sur le système d’information.
Le
module 1 deux jours a été suivi par 1 Bénévole
Le
module 2 deux jours a été suivi par 0 bénévole
LES FORMATIONS AU LOGICIEL 3977
Perfectionnement
sur l’environnement informatique et piqûre de rappel sur le
logiciel.
Le
module 3 un jour a été suivi par 0 bénévole, une demande a été
faite en 2017, pour les 6 référents ALMA Isère.
LES
FORMATIONS HANDICAP
Pas
de formation handicap proposée par la fédération 39 77 contre la
maltraitance en 2017
LES
FORMATIONS EXTERNES SUIVIES PAR LE CENTRE
-Dans le cadre de la régionalisation, nous avons pu former 2 bénévoles autour du fonctionnement de la justice et intervention de Frédérique Rubatat le 4 avril 2017.
-Une
de nos bénévoles a réalisé une formation de 29 heures à l’écoute
par téléphone des associations d’écoute de l’Isère, financée
par le Conseil Départemental et réalisée par SOS Amitié.
-
Colloque « la souffrance du sujet âgé » Isère
gérontologie 3 bénévoles
-Colloque
« la résilience du sujet âgé » St Etienne journée
régionale de gérontologie 1 bénévole
-Séances
du café Ethique et conférences de l’espace éthique régional
Auvergne Rhône-Alpes 2 bénévoles
-Colloque
sur la liberté d’aller et venir 1 bénévole
|
2017
|
|
|
-
Nombre d’heures consacrées à la formation des
bénévoles…………………………… |
85
h
|
LA
COMMUNICATION
LES
OUTILS UTILISÈS EN PROVENANCE DE LA FEDERATION
Nous
n’avons pas utilisé les nouveaux visuels pour l’instant.
Nous
consultons régulièrement le site internet http://www.le3977.info/
LES
OUTILS DEVELOPPES
Nous
utilisons les flyers, livret de fonctionnement d’ALMA Isère.
Le
blog d’ALMA Isère est régulièrement mis à jour
(http://alma-isere.blogspot.fr/)
LES
ACTIONS REALISEES
Un
article apparait régulièrement dans le Dauphiné libéré pour un
appel à candidature de bénévoles.
LA
PREVENTION AUPRES DES PROFESSIONNELS ET DU GRAND PUBLIC
Ressources
internes : 6 bénévoles formés pour animer les actions de
sensibilisation
SENSIBILISATIONS
REALISEES :
Nous
avons fait des séances de sensibilisations au nombre de 8, soit un
public de 235 personnes (aide à domiciles, étudiants
aides-soignants, bénévoles)
|
2017
|
2016
|
Nombre
d’heures de préparation et d’animation y compris
déplacements |
47h
|
94h
|
RELATIONS
AVEC LES ORGANISMES INSTITUTIONNELS
- Communes
Certaines
communes du département de l’Isère soutiennent l’action d’ALMA
Isère dans sa lutte contre la maltraitance, par le biais de
subventions ou d’adhésion à l’association.
- Conseil
Départemental
Nous
nous rencontré la Vice-Présidente du Conseil départemental chargée
de l’autonomie et du handicap, ainsi que la directrice de
l’autonomie pour renouveler la convention pour 3 ans (subvention et
projets).
Après
avoir participé au groupe de travail du Schéma de l’Autonomie,
nous avons été invités à la restitution du schéma Autonomie
2017-2022.
Par
ailleurs, nous sommes membres du
-Comité
départemental de la citoyenneté et de l’Autonomie
Nous
avons des contacts réguliers avec les responsables autonomie et les
référents APA des différents territoires de l’Isère concernés
par les situations entendues et pour représenter ALMA Isère.
Un
membre d’ALMA Isère représente l’association au sein de la
filière gérontologique des territoires Bièvre, Voironnais
Chartreuse.
Concernant
les situations en établissements, nous sollicitons une rencontre
annuelle avec les responsables autonomie du Conseil Départemental et
de l’ARS DT 38.
- Direction
Départementale de la Cohésion Sociale
Les
représentants ont suivi régulièrement les instances d’ALMA
Isère, et nous entretenons des contacts réguliers avec eux. Ils
sont également un de nos financeurs principaux.
RELATIONS
AVEC D’AUTRES ASSOCIATIONS
Association
Alertes
ALMA
Isère est représenté au Conseil d’administration d’Alertes, et
des membres d’ALMA Isère participent aux différentes commissions
mises en place.
Association
Office départemental des Personnes handicapées de l’Isère
(ODPHI)
Nous
sommes colocataires des locaux, et à ce titre nous avons fait une
démarche commune auprès de la mairie d’Eybens (avec Alertes) pour
de nouveaux locaux.
Nous
avons participé à l’Assemblée Générale Extraordinaire de
l’ODPHI pour la refonte de ses statuts, ainsi qu’aux groupes de
travail.
Association
Accompagner à Domicile pour Préserver l’Autonomie (ADPA)
Alma
Isère est représenté au Conseil d’administration de l’ADPA, et
a participé à une formation pour les administrateurs pour le CPOM.
Fédération
ADMR Isère
Depuis
2017, l’ADMR est de nouveau représenté au sein du conseil
d’administration d’ALMA. De plus, nous avons pris contact avec le
directeur fédéral, afin construire un partenariat dans les
territoires ruraux.
Nous
avons participé à leur Assemblée Générale.
L’association
d’aides aux victimes, l’ADPA, Envol Isère Autisme, l’UNA
Isère, l’AFIPH, la Fédération Générations mouvement font
partie du Conseil d’administration d’ALMA Isère.
PARTICIPATION
AUX ACTIONS REGIONALES
Les
centres de la région Auvergne Rhône-Alpes ont constitué une
association AURALMA afin de mutualiser leurs actions et organiser des
événements pour prévenir les actes de maltraitances.
L’Assemblée
Constitutive a eu lieu le 1er février 2017 à Lyon et le conseil
d’administration s’est réuni 2 fois cette année en juin et en
octobre.
Une
formation pour les bénévoles a eu lieu en avril 2017, organisée
par AURALMA avec participation d’une juriste et de Frédérique
Rubatat.
PARTICIPATION
AUX EVENEMENTS FEDERAUX DU 3977
Le
Président et la secrétaire adjointe de l’association ALMA Isère
ont participé à l’assemblée générale de la Fédération 39 77
contre la maltraitance.
Mme
Mouton-Michal est intervenue au Colloque de la fédération sur la
table ronde : « Les bonnes pratiques, l’alerte :
prévenir et accompagner les victimes » est le Président
d’ALMA Isère était également présent.
Mme
Mouton-Michal de l’association ALMA Isère est Présidente du
Comité d’Ethique de la fédération qui s’est réuni en juillet
2017.
Monsieur
Bernard Crozat, Président d’ALMA Isère a participé à la journée
des Présidents du 6 décembre 2017.
CHIFFRES
CLEFS
(Appels
témoignages, situations préoccupantes et accompagnements de
situation)
CHIFFRES
CLEFS
|
ALMA
Isère
|
||
|
2017
|
2016
|
Les
principales victimes
|
|
|
|
Les
femmes |
|
61,5
%
|
49,4%%
|
Les
hommes |
|
30,8%
|
33,3%
|
Groupe
de personnes |
|
7,7%
|
17,3%
|
Lieu
de résidence
|
|
|
|
En
institution |
|
28,9%
|
34,4
%
|
A
domicile |
|
71,19%
|
65,6
%
|
Types
de maltraitance
|
|
|
|
|
Psychologiques |
|
|
16,3%
|
13,3%
|
Financières |
|
|
6,3
%
|
4,0
%
|
Négligences
actives/passives |
|
|
8,8
%
|
9,3
%
|
Physiques |
|
|
8,8
%
|
9,3
%
|
Les
victimes par âge
|
|
|
|
18-35
ans |
|
6,8%
|
7,1%
|
36-45
ans |
|
1,4%
|
5,3%
|
46-60
ans |
|
10,9%
|
0%
|
61-
75 ans |
|
22
%
|
21,1
%
|
76-90
ans |
|
37%
|
45,6
%
|
91-100
ans |
|
21,9
%
|
21
%
|
Les
mis en cause
|
|
|
|
Entourage
familial |
|
56,6
%
|
49,8%
|
Professionnels
établissement |
|
11,8
%
|
9,7
%
|
Entourage
social |
|
7,6
%
|
19,5
%
|
Les
mis en cause par âge
|
|
|
|
18-45
ans |
|
17,2
%
|
34,5%
|
46-55
ans |
|
34,5
%
|
19,2%
|
56-65
ans |
|
13,7
%
|
11,5
%
|
66-80
ans |
|
24,1
%
|
23
%
|
81-95
ans |
|
10,3
%
|
11,5
%
|
Les
facteurs de maltraitance
|
|
|
|
Intérêt
financier |
|
17,2%
|
16,9
%
|
Relations
familiales difficiles |
|
19,4
%
|
21,3
%
|
Agressivité |
|
22,6
%
|
16,9
%
|
Troubles
du comportement |
|
9,7
%
|
9
%
|
Addiction |
|
8,6%
|
2,2
%
|
Dysfonctionnement
établissement |
|
15,1
%
|
19,1
%
|
Qui
appelle ?
|
|
|
|
Lorsque
la personne est en institution : |
|
|
|
-
la famille |
|
70,9
%
|
80
%
|
Lorsque
la personne est à domicile : |
|
|
|
-
membres de la famille |
|
39,4
%
|
39.3
%
|
-
entourage professionnel et social |
|
37,8
%
|
31,5
%
|
-
appels provenant de la victime |
|
22,4
%
|
29,4
%
|
Appelants
par sexe
|
|
|
|
Femmes |
|
75,6
%
|
74,1
%
|
Hommes |
|
24,4
%
|
25,9
%
|
CHIFFRES
CLEFS
|adultes
âgées / adultes handicapés |(Appels
témoignages, situations préoccupantes et accompagnements de
situation)
Adultes
Agées / Adultes Handicapées |
|
2017
|
2016
|
|||
|
|
A.A.
|
A.H.
|
A.A.
|
A.H.
|
Les
principales victimes |
|
|
|
|
|
|
Les
femmes |
|
|
64,4%
|
50
%
|
55,5
%
|
28,6%
|
Les
hommes |
|
|
26%
|
50%
|
28,8%
|
57,1%
|
Groupe
de personnes |
|
|
9,6%
|
0%
|
16,7%
|
14.3%
|
Lieu
de résidence |
|
|
|
|
|
|
En
institution |
|
|
28,8
%
|
29,4% |
37,3%
|
20%
|
A
domicile |
|
|
71,2%
|
70,6
%
|
62,7%
|
80%
|
Types
de maltraitance |
|
|
|
|
|
|
Psychologiques |
|
|
18,5
%
|
6,7
%
|
14,8
%
|
7,1
%
|
Financières |
|
|
4,6
%
|
13,3
%
|
4,9
%
|
0
%
|
Négligences
actives / passives |
|
|
10,8
%
|
0
%
|
11,4
%
|
0%
|
Physiques |
|
|
9,2
%
|
6,7
%
|
11,5%
|
0
%
|
Les
victimes par âge |
|
|
|
|
|
|
18-35
ans |
|
|
|
31,3%
|
|
50%
|
36-45
ans |
|
|
|
6,3%
|
|
37,5%
|
46-60
ans |
|
|
|
50%
|
|
0%
|
61-
75 ans |
|
|
27,6
%
|
6,3
%
|
20,4
%
|
12,5%
|
76-90
ans |
|
|
44,9
%
|
6,3
%
|
57,4%
|
0
%
|
91-100
ans |
|
|
27,6
%
|
0
%
|
22,2%
|
0
%
|
Les
mis en cause
|
|
|
|
|
|
|
Entourage
familial |
|
|
64,7
%
|
23,6
%
|
53
%
|
35,6%
|
Professionnels
établissement |
|
|
10,3
%
|
17,6
%
|
11,8%
|
0%
|
Entourage
social |
|
|
4,5
%
|
23,6
%
|
16,2%
|
37,7
%
|
Les
mis en cause par âge |
|
|
|
|
|
|
21-45
ans |
|
|
12%
|
50
%
|
35
%
|
33,3
%
|
46-55
ans |
|
|
32%
|
50
%
|
15
%
|
33,3
%
|
56-65
ans |
|
|
16
%
|
0
%
|
15
%
|
0%
|
66-80
ans |
|
|
28
%
|
0
%
|
20
%
|
33,3
%
|
81-95
ans |
|
|
12
%
|
0
%
|
15
%
|
0
%
|
Les
facteurs de maltraitance |
|
|
|
|
|
|
Intérêt
financier |
|
|
14,9%
|
50
%
|
17,1
%
|
23,1
%
|
Relations
familiales difficiles |
|
|
20,7
%
|
0
%
|
20
%
|
30,8
%
|
Agressivité |
|
|
23
%
|
16,7%
|
17,1
%
|
23,1
%
|
Troubles
du comportement |
|
|
9,2
%
|
16,7
%
|
8,6
%
|
15,4
%
|
Addiction |
|
|
9,2
%
|
0
%
|
2,9
%
|
0
%
|
Dysfonctionnement
établissement |
|
|
14,9
%
|
16,7
%
|
22,9
%
|
0
%
|
Qui
appelle ?
|
|
|
|
|
|
|
Lorsque
la personne est en institution : |
|
|
|
|
|
|
-
la famille |
|
|
75
%
|
50
%
|
81,7%
|
66,7%
|
Lorsque
la personne est à domicile : |
|
|
|
|
|
|
-
membres de la famille |
|
|
40,3
%
|
18,2
%
|
45%
|
18,2% |
-
entourage professionnel et social |
|
|
40.4
%
|
27,3%
|
32,5%
|
27,3
%
|
-
appels provenant de la victime |
|
|
14,9%
|
54,5%
|
22,5%
|
54,5
%
|
Appelants
par sexe |
|
|
|
|
|
|
Femmes |
|
|
79,5% |
58,8
%
|
73,1
%
|
78,6% |
Hommes |
|
|
20,5
%
|
41,2
% |
26,9
%
|
21,4%
|
L’ACTIVITE
d’ALMA Isère dans le détail
Comme
chaque année, nous rappelons que les statistiques d’ALMA Isère
tentent de traduire le contenu des appels que nous recevons. Ces
appels manifestent la souffrance ressentie par une personne âgée et
/ou handicapée et/ou par leur entourage.
Nous
ne recevons pas d’appel malveillant ou affabulateur mais certains
appels relèvent parfois de troubles psychiques.
En
2017, 211 appels de maltraitances ont été reçus lors des
permanences d’ALMA Isère:
-soit
environ 46 heures 30 d’écoutes, correspondant à l’ouverture de
86 dossiers (70 dossiers concernent des situations de personnes
âgées, et 16 dossiers des situations de personnes handicapées)
-et
393 appels donnés par les bénévoles aux appelants, aux organismes
et autres partenaires, soit 151 heures d’écoute et de suivi.
Comme
chaque année, la quasi-totalité des appels concernait des
situations de l’Isère, ou émanait de personnes vivant en Isère.
Les
chiffres qui vont suivre correspondent à l’analyse des dossiers et
non à la première écoute et uniquement les situations
préoccupantes et les accompagnements de situation.
Qui
appelle ALMA Isère ?
Pour
l'ensemble des dossiers personnes âgées et handicapées, les appels
reçus proviennent dans 48,80 % des familles dont 19,8% des filles
des « victimes », 15,10% des professionnels et 18,60 %
des personnes « victimes » elles-mêmes.
Ces
données sont calculées sur 86 situations préoccupantes et
accompagnements de situations entendues lors des permanences.
Nous
constatons comme chaque année des différences dans l’origine des
appels.
-
Pour les personnes âgées, soit 70 situations, 67,1 % des appels
émanent de l’entourage familial, 17% des professionnels qui les
accompagnent et 10 % des personnes âgées elles-mêmes.
-
Pour les personnes en situation de handicap, soit 16 cas, 56,25% des
appels émanent de la personne elle-même, 25% de son entourage
familial et 6.25% des professionnels qui les accompagnent.
Lieu où s’exercent les maltraitances :
Les
maltraitances évoquées ont lieu au domicile 69,8% des situations
entendues et en établissement pour 30,2%. Cette tendance reste
approximativement identique quel que soit la population observée.
Personnes
âgées sur 70 dossiers, personnes handicapées sur 16 dossiers
Quel
est le profil des « victimes » ?
Comme
chaque année, les femmes sont plus souvent victimes de
maltraitances.
Pour
les personnes avant 65 ans, l’âge ne semble pas être un facteur
de risque de maltraitance.
Quelles
sont les différentes catégories de maltraitances ?
-
des maltraitances physiques : coups, abus sexuels, bousculades,
contentions physiques abusives,…
-
des maltraitances psychologiques : humiliations, infantilisation,
injures, indifférences, …
-
des maltraitances financières : extorsions de fonds, vols, économies
abusives, …
-
des maltraitances médicamenteuses : excès ou privations de
médicaments, soins inadéquats,…
-
des atteintes à la liberté : enfermements, interdictions de visite,
placements sans consentement,…
- des négligences par
manque des aides indispensables à la vie quotidienne (aide au repas,
à la toilette et alimentation inappropriée) qui risquent d’aggraver
la dépendance ou des négligences qui blessent la dignité de la
personne âgée et/ou handicapées : linge perdu, protections
urinaires imposées,...
La « victime » peut
subir plusieurs types de maltraitances à la fois, on appelle
maltraitance principale, celle pour laquelle l'appelant nous a
contactée. Mais il peut coexister d'autres types de maltraitances
qui viennent s'ajouter à la première, nous les désignons alors
sous le terme de maltraitances associées.
En établissement
pour les personnes âgées :
Type de maltraitances
principales évaluées en établissement pour personnes âgées.
(Pour 20 situations
préoccupantes)
Les maltraitances
principales sont :
- Les maltraitances de type médicale dans 30 % des situations
- Les maltraitances psychologiques sont exprimées dans 15% des situations
- Les négligences passives et actives représentent 10 % des appels, ainsi que la privation de citoyenneté.
- Les maltraitances financières, physiques et les violences sexuelles sont exposées chacune dans 5% des situations exposées.
Les maltraitances non
évaluées concernent des situations en cours d’évaluation, ou qui
n’ont pu être évaluées du fait du manque d’information ou de
l’absence de suite donnée par l’appelant.
Les maltraitances
associées à ces 20 situations sont, dans 37% des situations de
négligences passives, et dans 18,5% des maltraitances
psychologiques. Les maltraitances médicales et les négligences
actives sont associées 14,8% chacune.
Les maltraitances
financières et les privations de liberté sont énoncées dans 7,4%
des situations.
Les facteurs de
maltraitances sont dans 86, 7 % des situations liées à un
dysfonctionnement de l’établissement.
En établissements
pour les personnes handicapées :
En 2017, 4 situations de
maltraitances nous ont été rapportées ; 2 d’entre elles
après évaluation nous ont permis de dit qu’il n’y avait pas de
maltraitance.
Une des situations a été
signalée comme maltraitance physique.
La dernière n’a pu
être évaluée du fait de l’absence de suite donnée par
l’appelant.
A domicile pour les
personnes âgées :
Type de maltraitances
principales évaluées à domicile pour les personnes âgées.(Pour 40 situations
préoccupantes)
Dans 22,5 % des
situations entendues après évaluation, il ne s’agit pas d’une
maltraitance.
Les maltraitances
principales :
-Les
maltraitances psychologiques représentent 22,5% des situations
-les
maltraitances physiques 12,5%
-Les
maltraitances par privation de citoyenneté et de liberté sont
évoquées dans 10 % des appels
-Les
négligences dans 12,5% des situations et pour 7,5% d’entre elles
sont passives.
-Les
maltraitances financières représentent 5% des situations exposées.
15% des situations n’ont
pu être évaluées faute de données, ou sont encore en cours
d’évaluation.
Les maltraitances associées sont :
-des maltraitances
psychologiques dans 25,9% pour situations entendues
-les négligences représentent 29,6 % soit 22,2% pour les
négligences passives et 7,4% pour les négligences actives
-les maltraitances financières 22,2%
-Les privations de citoyenneté 18,5%
-les maltraitances physiques 3,7% des maltraitances associées
Les facteurs de risques de maltraitances à domicile pour les
personnes âgées sont :
Les troubles du
comportement de l’auteur sont les facteurs de risques dans 27,8%,
le trouble du comportement évoqué le plus souvent soit 27,8% des
cas est l’agressivité, un autre trouble de comportement souvent
évoqué est l’addiction soit 11,1%.
On retrouve également
des relations familiales difficiles dans 23,6% des situations de
maltraitances.
A domicile pour les
personnes handicapées :
Dans 5 situations, les
référents ont conclu à une absence de maltraitance.
Qui sont les auteurs
de maltraitances ?
Pour l’ensemble des
maltraitances entendues en 2017, l’entourage familial est présenté
comme auteur dans 54,20 % des situations, et les auteurs présumés
sont des professionnels pour 38,20%.
En établissement pour
personnes âgées :
e personnel soignant est
désigné comme auteur présumé dans 35% des situations, sont
évoqués dans 25% des situations le personnel d’encadrement, et
dans 20% des situations , c’est l’établissement dans son
fonctionnement qui est désigné comme maltraitant.
En établissement pour
personnes handicapées :
Sur les 5 situations de
maltraitances en établissement ; 3 désignent les éducateurs
comme maltraitants. Une situation désigne un autre résident comme
auteur présumé et 1 autre le médecin.
A domicile pour les
personnes âgées :
Dans 81,60 % des
situations préoccupantes, l’auteur présumé fait partie de
l’entourage familial.
Parmi cet entourage
familial, les fils sont mis en cause dans 24,50 % des situations, les
conjoints/conjointes dans 20,40%, les filles dans 18,40%.
A domicile pour les
personnes handicapées :
Sur les 1 situations
entendues les personnes désignées comme auteur sont dans 3
situations des personnes appartenant à l’entourage social.
Dans 3 autres situations
l’entourage familial est évoqué comme maltraitant, et pour les 5
autres situations, ce sont les professionnels de santé, tutélaires
ou sociaux qui sont accusés de maltraitances.
Les facteurs de
risques à domicile :
Dans 39 % des situations
les troubles de comportements ont évoqués et pour 27,3 % les
appelants parlent d’agressivité.
Les relations familiales
difficiles représentent 22,1% des facteurs de maltraitances, et
l’intérêt financier 20,8%.
Et dans 54,5% des
situations la « victime » et « l’auteur présumé »
cohabitent.
Conclusions et
perspectives
Pour l’année 2017, le
nombre de dossiers est en augmentation pour le département de
l’Isère et pour l’ensemble des centres de la fédération 39 77
contre la maltraitance.
Les perspectives pour
2018 :
-Au niveau matériel,
afin d’améliorer l’écoute, nous avions prévu l’achat d’un
téléphone plus adapté. Grâce à un généreux donateur, nous
avons pu éviter cette dépense.
Nous souhaitons acquérir
un ordinateur portable pour les sensibilisations, ainsi qu’un
rétroprojecteur.
Nous travaillons actuellement
-Avec
les territoires du Conseil Départemental à l’organisation de
sensibilisations auprès des professionnels autour du signalement des
actes de maltraitances.
-Avec
un public élargi, nous souhaitons organiser des rencontres de
sensibilisation pour prévenir des risques de maltraitance.
-Nous
travaillons à l’élaboration d’une intervention spécifique à
l’intention des Cafés des Aidants en collaboration avec les
différents partenaires concernés.
-Nous
souhaitons intensifier notre travail avec nos partenaires du secteur
du handicap et les usagers afin de sensibiliser et prévenir ce
public.
-Nous
comptons nous appuyer sur AURALMA afin de mutualiser la formation
continue des bénévoles, et la programmation de Colloque
inter-départementaux.
____________________________________________________________________Le
courage de voir, Le choix d’en parler
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