Rapport d'activités 2018
EDITO
L'année a été marquée par trois faits majeurs :
- le déménagement de locaux
- la dynamique de projet dans le cadre de la contractualisation avec le
Conseil Départemental
- la nouvelle gouvernance de la Fédération 3977 contre la maltraitance.
LE DEMENAGEMENT DES LOCAUX
Le maintien d'ALMA Isère mais aussi des deux autres
associations partenaires (ODPHI et ALERTES) dans les locaux de la Grange du
Château à EYBENS n'était plus possible :
- demande du Conseil Départemental d'occuper des
locaux moins onéreux dans le cadre de la maîtrise des coûts
- déséquilibre du modèle économique avec le départ
de plusieurs colocataires qui finançaient une partie du loyer ( UNA, AFIPH)
La décision de résilier le bail avec la mairie
d'Eybens en février 2018 a exigé une intense activité :
- pour rechercher de nouveaux locaux fonctionnels
avec un bon rapport qualité prix, en maintenant la cohabitation dans un même
lieu des trois associations.
- pour solder le bilan d'exploitation des locaux de
la Grange du Château.
- pour rencontrer les partenaires institutionnels (Maire
d'Eybens, Vice-Présidente à l'Autonomie du Conseil Départemental)
Ces efforts ont permis de trouver de nouveaux locaux dans le Centre d'Affaires Elite Bureaux, avenue Paul Verlaine à Grenoble en respectant le cahier des charges (local adapté à l'écoute, accès à des salles de réunion, unité de lieu avec l'ODPHI devenu Handi Réseaux 38 et Alertes, facilités d'accès pour les bénévoles)
L’entrée dans les lieux s'est faite le 1° août.
LA DYNAMIQUE DE PROJET
Partant du constat que certains territoires de l'Isère étaient peu voire
pas du tout représentés dans les appels , par manque d'information, il a été
convenu avec le Conseil départemental de lancer en direction de ces territoires
des actions de communication, de sensibilisation et de formation en mettant
particulièrement l'accent sur les signalements. Deux réunions se sont tenues à
l'automne dans le Vercors et en Mathésyne-Trièves. Ces réunions ont
permis d'envisager les actions concrètes sur le terrain en direction des
professionnels et du Grand Public. Cette approche consistant à améliorer
les signalements d'actes de maltraitance et de mieux faire connaître le
Centre ALMA Isère va dans le sens des orientations de la nouvelle
Gouvernance de la Fédération 3977.
UNE NOUVELLE GOUVERNANCE POUR LA FEDERATION 3977
A la suite du refus de l'Assemblée générale
Extraordinaire de la Fédération 3977 de prolonger d'un an le mandat du Conseil
Fédéral, une Assemblée générale élective a eu lieu le 29 novembre. Les
élections ont abouti à un changement de Gouvernance (Conseil Fédéral, Bureau et
Président).
Les nouvelles instances ont immédiatement lancé une
nouvelle dynamique pour resserrer les liens entre la Fédération et les Centres,
améliorer la communication interne et externe mais surtout élaborer une
politique de lutte contre la Maltraitance.
Dès sa première réunion, le Conseil Fédéral s'est
prononcé pour le principe d'un séminaire en janvier afin de réfléchir aux
premiers éléments d'une contribution au plan pluriannuel de lutte contre la
Maltraitance annoncé en novembre par la Secrétaire d' Etat aux Personnes
Handicapées.
La force d'Alma Isère tient à la richesse de son
réseau qui lui permet d'être un facilitateur dans le suivi des situations qui
lui sont soumises. Nous ne pouvons que nous en féliciter et remercier vivement
pour leur aide tous nos partenaires et notamment les représentants de la
Direction Départementale de la Cohésion sociale, du Conseil Départemental, de
l'ARS ainsi que toutes les communes qui nous soutiennent.
Bernard CROZAT
LA FEDERATON 3977 CONTRE LA MALTRAITANCE
La Fédération a pour objet, dans le cadre de la lutte contre la maltraitance, d’améliorer le dispositif d’écoute, de suivi et d’accompagnement et de développer la prévention et la formation, et à cet effet, comme le précise ses nombreuses missions :
___ la réception des appels au 3977, numéro national contre la maltraitance des personnes âgées et adultes handicapés ;
___ la réception des appels par les centres départementaux ;
___ de favoriser l'égalité des citoyens dans l'accès à l’écoute et dans l’accompagnement des appels pour maltraitance en facilitant le développement de centres d’écoute associatifs dans les régions qui sont dépourvues de ce relais;
___d’être
l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et de constituer le pivot du dispositif
national ;
___ d’assurer une collecte des données plus complète et plus pertinente de façon à accélérer le développement des connaissances notamment sur la résolution de ces situations ; ___ de faire connaître et de mieux définir la complémentarité entre les actions associatives d’alerte et les interventions des services publics de proximité ;
___ d’organiser et de participer aux formations initiales et continues et aux sensibilisations de tous les acteurs concernés par la lutte contre la maltraitance, professionnels et bénévoles des associations d’écoute et d’accompagnement ainsi que des intervenants des services déconcentres et décentralisés de l'Etat.
L’un des principaux intérêts de ce dispositif d’écoute est de permettre à l’appelant de s’exprimer en toute liberté, d’être certain du respect de la confidentialité de ses paroles, de l’indépendance de l’écoutant. Cela garantit au témoin et à la victime l’absence de représailles et de sanctions et lui assure la neutralité du conseil donné avec la certitude d’une absence de conflit d’intérêt (prévu dans les règles éthiques). La pertinence du conseil est aussi assurée par la formation initiale et continue de tous les intervenants du dispositif d’écoute, la réponse pluridisciplinaire, l’expérience des équipes de proximité et leur connaissance du terrain.
___ d’assurer une collecte des données plus complète et plus pertinente de façon à accélérer le développement des connaissances notamment sur la résolution de ces situations ; ___ de faire connaître et de mieux définir la complémentarité entre les actions associatives d’alerte et les interventions des services publics de proximité ;
___ d’organiser et de participer aux formations initiales et continues et aux sensibilisations de tous les acteurs concernés par la lutte contre la maltraitance, professionnels et bénévoles des associations d’écoute et d’accompagnement ainsi que des intervenants des services déconcentres et décentralisés de l'Etat.
L’un des principaux intérêts de ce dispositif d’écoute est de permettre à l’appelant de s’exprimer en toute liberté, d’être certain du respect de la confidentialité de ses paroles, de l’indépendance de l’écoutant. Cela garantit au témoin et à la victime l’absence de représailles et de sanctions et lui assure la neutralité du conseil donné avec la certitude d’une absence de conflit d’intérêt (prévu dans les règles éthiques). La pertinence du conseil est aussi assurée par la formation initiale et continue de tous les intervenants du dispositif d’écoute, la réponse pluridisciplinaire, l’expérience des équipes de proximité et leur connaissance du terrain.
LE CENTRE ALMA Isère
Association
Loi 1901 depuis 1999, agréée par la Fédération 3977 contre la maltraitance. Le
centre ALMA Isère est une structure autonome qui applique les règles éthiques
et le cahier des charges définis par les statuts de la Fédération.
Il est animé
pour l’essentiel par des bénévoles issus de divers milieux professionnels,
ayant reçu une formation adaptée obligatoire.
L’association
dont le siège social est à Grenoble et la boîte postale reste inchangée à
Eybens, couvre actuellement le département de l’Isère.
LES MEMBRES DU CENTRE
L’équipe :
- Les écoutants sont au nombre de 7 dont 2 en attente de formation.
Un départ fin 2018 d’une de nos écoutantes,
Danièle Stadler présente depuis une dizaine d’années, nous la remercions pour
son engagement.
- Les référents
sont au nombre de 6
(Profils : juristes, médecin gériatre,
médecin psychiatre, éducateur spécialisé, directeur hôpital)
LE FONCTIONNEMENT DE L’ASSOCIATION
LE BUREAU
12 réunions se sont tenues sur 2018.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
3 réunions se sont tenues sur 2018.
L’ASSEMBLEE GENERALE pour 2017
A eu lieu le Mardi 3 avril 2018
L’ORGANISATION DU DISPOSITIF
LES OFFRES D’ECOUTE - Elles s’adressent :
- aux personnes âgées et aux personnes handicapées
victimes de maltraitances ;
- à l’entourage privé et professionnel témoin de
situations de maltraitances ;
aux personnes
prenant soin d’une personne âgée ou handicapée et ayant des difficultés dans
l’aide apportée.
Tout
appelant peut, s’il le souhaite, conserver l’anonymat.
Nombre d’écoutes hebdomadaires : 2x 3h
Jours et heures d’écoute : lundi et jeudi de 13H30 à 16h30
Période de fermeture du centre : Août
Les appels directs au numéro : 04 76 84 06 05
En dehors de ces plages horaires, les
appelants peuvent composer le numéro national d’écoute, le 3977. Il est
accessible de 9h00 à 19h00 du lundi au vendredi, ou laisse un message sur le répondeur d’ALMA Isère.
LE TRAITEMENT ET LE SUIVI DES SITUATIONS
-Dans un
premier temps, lorsqu’un appel ou un message arrivent au 04 76 84 06 05, les
écoutants décrochent et informent la personne que le téléphone est sur
haut-parleur et que l’écoute est faite à deux.
L’appelant est
entendu, une reformulation de la situation est faite, et quelques informations
complémentaires peuvent être demandées. Il est donné une explication sur le fonctionnement
de l’association, notamment sur les délais de réponse à leurs questions
(environ 10 jours), et les règles éthiques de l’association (gratuité des
services, confidentialité, Impartialité, respect du droit de la personne à son
libre arbitre et à sa dignité)
-Dans un
deuxième temps, les écoutants retranscrivent ce qui leur a été dit par l’appelant
et constituent un dossier, qui est transmis à la coordinatrice.
La
coordinatrice prend connaissance de la situation et en fonction de la
maltraitance principale, transmet au référent qui sera garant du suivi de cette
situation.
Le référent
rappelle l‘appelant et lui demande si des évolutions ou nouveaux évènements ont
eu lieu depuis l’appel, et l’accompagne dans ses démarches. Plusieurs appels
sont souvent nécessaires et peuvent exiger le contact avec des professionnels
avec l’accord de l’appelant.
Le même
protocole est suivi pour les dossiers transmis par le dispositif national, via
le logiciel sécurisé.
La réunion d’analyse des dossiers :
Des rencontres
mensuelles dites réunions de bénévoles ont lieu chaque mois, afin de réaliser
le planning des écoutes, d’informer l’ensemble des bénévoles de la vie de
l’association et de la fédération et du suivi des dossiers.
Une fois
toutes les 6 semaines, un temps d’analyse de la pratique est proposé à
l’ensemble des bénévoles sur un thème ou l’analyse de situations complexes.
|
2017
|
2018
|
Nombre
total d’appels entrants (Hors informations/orientations)………………………
|
151
|
203
|
Nombre d’appels
entrants : première écoute (Hors informations/orientations)…………
|
90
|
105
|
Nombre
d’appels sortants (suivis de situations).......................................................................................................................................
|
393
|
391
|
Nombre
d’heures de suivi de situations.........................................................................................................................................
|
151h
|
181h
|
Nombre
d’heures effectives d’écoute (soit temps de présence)........................................................................................................................................
|
294h
|
294h
|
Nombre
total de dossiers transmis par le
dispositif national..……………………………
|
49
|
53
|
Nombre
total de dossiers crées par le centre…………………………..........................
|
45
|
52
|
Nombre de
situations préoccupantes ayant fait l’objet d’un transfert aux autorités concernées.....................................................................................................................................
|
12
|
18
|
Nombre de
réponses des organismes de tutelles.............................................................................................................................................
|
15
|
1
|
Nombres de
dossiers clôturés
|
|
73
|
Le nombre total de dossiers est calculé sur
l’ensemble des dossiers avec ou sans suivi : témoignages, accompagnements
de situation, situations préoccupantes.
LA FORMATON INTERNE ET
EXTERNE DES BENEVOLES
|LES FORMATIONS INTERNES SUIVIES DANS L’ANNEE |
LES FORMATIONS INITIALES OBLIGATOIRES
LES FORMATIONS INITIALES OBLIGATOIRES
Destinées aux
nouveaux bénévoles intégrant un centre et organisées initialement en deux jours
elles sont depuis le 1er octobre 2014 proposée en trois modules, répartis sur 5
jours :
- le module 1 « De quoi et de qui parle-t-on »
-deux jours - ;
- le module 2 « L’écoute et la prise en charge
de la maltraitance dans un centre d’écoute » -deux jours-) ;
- le module 3 consacré au logiciel 3977 -un
jour- est facultatif mais chaque centre doit obligatoirement avoir au moins
deux personnes opérationnelles sur le système d’information.
Le module 1
deux jours a été suivi par 0
Bénévole
Le module 2
deux jours a été suivi par 1
bénévole
LES FORMATIONS AU LOGICIEL 3977
La formation
« Perfectionnement sur l’environnement informatique » a été demandé
en 2017 pour les 6 référents, aucune date n’a été proposée en 2018.
Pas de
formation handicap proposée par la fédération 39 77 contre la maltraitance en
2018
LES FORMATIONS EXTERNES SUIVIES PAR
LE CENTRE
-Dans le cadre
de la régionalisation, nous avons pu former 4 bénévoles autour du handicap
psychique et des mesures de protection, et 5 autres ont participé à la 1ere
journée AURALMA « Familles et Maltraitances » le 18 octobre 2018 à St
Etienne.
-Journée
régionale de gérontologie « sur les remèdes de grand-mères à l’épreuve des
sciences » à Romans 1 bénévole y a participé.
LA COMMUNICATION
Le blog d’ALMA Isère est régulièrement
mis à jour (http://alma-isere.blogspot.fr/)
LES ACTIONS REALISEES
Un article apparait régulièrement dans
le Dauphiné libéré pour un appel à candidature de bénévoles.
En association avec la mutualité
Auvergne Rhône-Alpes et le service Autonomie Voironnais Chartreuse, ALMA Isère
a tenu un stand au Forum sur la santé des aidants le 16 novembre 2018 à
Voreppe, et a accueilli 50 visiteurs sur le stand.
LA PREVENTION AUPRES DES
PROFESSIONNELS ET DU GRAND PUBLIC
Ressources
internes : 6 bénévoles formés pour animer les actions de sensibilisation
SENSIBILISATIONS REALISEES :
Nous avons
fait des séances de sensibilisations au nombre de 8, soit un public de 310 personnes
(familles d’accueil, étudiants
aides-soignants, bénévoles, adhérents,…)
IFSI Croix
rouge
IFAS Chu de
Grenoble
ITEC Bois
Fleuri
3 A
(association tutélaire)
Familles d’accueil Association Ste Agnès
Intervention
Assemblée générale OR-GE-CO
Territoire Vercors (Elus et professionnels du
territoire)
Territoire Matheysine (professionnels du CH la
Mure)
RELATIONS AVEC LES
ORGANISMES INSTITUTIONNELS
- Communes
Certaines
communes du département de l’Isère soutiennent l’action d’ALMA Isère dans sa
lutte contre la maltraitance, par le biais de subventions ou d’adhésion à
l’association.
- Conseil
Départemental de l’Isère
Nous avons
signé en avril 2018 l’avenant à la convention entre ALMA Isère et Conseil
départemental.
De plus, des bénévoles participent activement
aux Comités de personnes vulnérables de l’agglomération Grenobloise et y ont
même présenté des situations.
En 2018, dans
le cadre du financement par le conseil départemental d’un projet pour
l’amélioration des signalements, nous avons rencontré les professionnels et les
élus des territoires Matheysine/Trièves et Vercors. Ces rencontres vont
débouchées des actions de sensibilisations auprès des professionnels et du
grand public.
Dans le cadre
du déménagement d’ALMA Isère nous avons rencontré à plusieurs reprises Mme
Bonnefoy (Vice-Présidente Conseil
départementale) et Mme Lamotte (Directrice Autonomie), pour solliciter le
financement du loyer du nouveau local.
Dans le cadre
du CDCA, nous avons participé activement au groupe bientraitance en tant que
co-rapporteur lors de la restitution du 6 novembre lors de la réunion plénière,
et travaillons à l’élaboration de fiches actions en 2019.
Dans le cadre
des territoires,
Deux bénévoles
participent aux groupes de réflexions sur l’aide aux aidants dans le Sud
Grésivaudan et dans le Voironnais-Chartreuse.
Concernant les
situations en établissements, nous rencontrons annuellement le service des établissements et services pour
personnes âgées du Conseil Départemental ainsi que les représentants de l’ARS
DT 38.
- Direction
Départementale de la Cohésion Sociale
Les
représentants ont suivi régulièrement les instances d’ALMA Isère, et nous
entretenons des contacts réguliers avec eux. Ils sont également un de nos
financeurs principaux.
Dans le cadre
de la recherche de locaux, les 3 associations Alertes/ALMA et ODPHI ont mené
des recherches communes afin de trouver un lieu rassemblant les trois
associations. Le déménagement a eu lieu début août.
Gendarmerie
Nationale
Suite au
départ de notre correspondant, nous avons rencontré un nouvel officier de gendarmerie,
afin de préciser les relations entretenues entre ALMA Isère et la Gendarmerie
Nationale.
RELATIONS AVEC D’AUTRES
ASSOCIATIONS
Association Alertes
Depuis 2018,
Alertes est membre du Conseil d’Administration d’ALMA Isère
ALMA Isère est
représenté au Conseil d’administration d’Alertes, et des membres d’ALMA Isère
participent aux différentes commissions mises en place.
La commission
établissement a été particulièrement présente au moment des mouvements sociaux
concernant les EHPAD en janvier 2018, ALMA Isère a soutenu et participé aux manifestations.
Handi Réseaux 38 (ex-ODPHI)
Nous
participons à l’assemblée générale constitutive de la nouvelle association en
tant qu’adhérent.
Nous
poursuivons notre collaboration .
Mutualité Française de l’Isère
Suite à des
situations complexes dans les établissements de la MFI en lien avec des
problématiques de communications avec les familles, un groupe de travail a été
organisé avec l’association Alertes 38 et des représentants de la MFI.
Les réunions ont permis d’évoquer les rôles et
le fonctionnement du CVS et de travailler sur une Charte
des bonnes pratiques dans les relations entre l’entourage des
personnes accompagnées et les établissements ou services de la Mutualité
Française Isère.
OR-GE-CO
Tous deux ont participé au colloque de la fédération 39 77
en octobre en tant que spectateur et orateur autour les Adultes en situation de
handicap : le signalement de maltraitances.
Dans le cadre
du travail de recherche d’une étudiante en économique sociale et familiale,
nous avons été amenés à rencontrer la présidente ainsi que l’étudiante pour échanger autour de la maltraitance. Par
la suite, nous avons été invité à la restitution de son travail sur
« Retraite et dépendance : quels aides et quels
hébergements ? » ainsi qu’à une présentation de l’association ALMA
Isère aux adhérents de OR-GE-CO.
ADPA
L’association
ALMA Isère est adhérente et membre du
Conseil d’administration de l’ADPA.
L’association
d’aides aux victimes (AIV), l’ADPA, Envol Isère Autisme, l’UNA Isère, l’AFIPH,
la Fédération Générations mouvement font également partie du Conseil
d’administration d’ALMA Isère.
PARTICIPATION
AUX ACTIONS REGIONALES
ALMA Isère en
tant qu’adhérents et membres de AURALMA a participé à l’ensemble des réunions
et actions mises place :
- 4 réunions
régionales
- une formation
continue pour les bénévoles qui a eu
lieu le 6 mars 2018 sur le handicap psychique et les protections juridiques
d’un point de vue médical
- à la
première Journée d’Etude à St Etienne autour de « familles et
Maltraitances » le jeudi 18 octobre
et a réuni environ 80 personnes.
PARTICIPATION AUX
EVENEMENTS FEDERAUX DU 3977
Le président
d’ALMA Isère a participé au mois de septembre à la 2ème Journée des
Présidents. Le même jour, s’est également tenu à l’assemblée générale de la
Fédération, où Christine Mouton-Michal membres d’Alma Isère et présidente du Comité
d’Ethique de la fédération a présenté les différents travaux du comité.
Tous deux ont participé au colloque de la fédération 39 77
en octobre en tant que spectateur et orateur autour les Adultes en situation de
handicap : le signalement de maltraitances.
Le 29 Novembre, une Assemblée Générale élective a eu lieu. Bernard Crozat, Président d’ALMA Isère, a été élu en tant que membre du Conseil fédéral.
L’ACTIVITE d’ALMA Isère
dans le détail
Comme chaque
année, nous rappelons que les statistiques d’ALMA Isère tentent de traduire le
contenu des appels que nous recevons. Ces appels manifestent la souffrance
ressentie par une personne âgée et /ou handicapée et/ou par leur entourage.
Nous ne
recevons pas d’appel malveillant ou affabulateur mais certains appels relèvent
parfois de troubles psychiques.
Typologie des
d’appels :
La
situation préoccupante. La majorité des appels relève de cas de
maltraitance supposée et engendre la création de dossiers de Situation
Préoccupante.
L’accompagnement
de situation. Des situations qui ne relèvent pas du champ de la
maltraitance, sont appelées Accompagnement de Situation. Elles concernent des
demandes d’aide pour une personne en souffrance, démunie, et qui aurait besoin
d’une prise en charge ou d’un soutien (Exemple : personne isolée vivant dans
des conditions déplorables).
Témoignages.
Situations préoccupantes mais dont les informations fournies ne nous permettent
pas de faire un suivi.
En 2018, 227
appels de maltraitances ont été reçus lors des permanences d’ALMA Isère:
-soit environ 58 heures
d’écoutes, correspondant à l’ouverture de 105
dossiers (dont témoignages, situations préoccupantes, et accompagnements de
situation)
- 76 dossiers concernent des personnes âgées,
-
29 dossiers des personnes en situation de handicap.
- 393 appels donnés par les
bénévoles aux appelants, aux organismes et autres partenaires, soit 185 heures d’écoute et de suivi.
Comme chaque
année, la quasi-totalité des appels concernait des situations de l’Isère, ou
émanait de personnes vivant en Isère.
Les chiffres
qui vont suivre correspondent à l’analyse des dossiers des situations
préoccupantes, accompagnements de situation et témoignages.
Qui appelle ALMA Isère ?
Pour les
dossiers personnes âgées et personnes handicapées, les appels reçus proviennent
dans 39% des familles, 20% des professionnels et 22 % des personnes
« victimes » elles-mêmes. L’entourage social (amis, voisins)
représente 19% des appelants.
Nous constatons comme chaque année des
différences dans l’origine des appels.
- Pour les personnes âgées, 47,9% des
appels émanent de l’entourage familial, 21,9% des professionnels qui les
accompagnent et 12 % des personnes âgées elles-mêmes.
- Pour les personnes en situation de
handicap, soit 27 cas, 48% des appels émanent de la personne elle-même, 14,8%
de son entourage familial et idem pour des professionnels qui les accompagnent.
Lieu où s’exercent les
maltraitances :
Les
maltraitances évoquées ont lieu le plus souvent au domicile des personnes
quelques soient les années d’observation et la population observée, les
chiffres décrivent les mêmes tendances.
Personnes
âgées sur 72 dossiers (soit une représentativité de 96,5%), personnes
handicapées sur 22 dossiers (soit 5 situations où le lieu n’a pu être déterminé
faute d’information soit une représentativité de 81,5%)
Quel est le profil des « victimes » ?
Comme chaque
année, les femmes sont plus souvent victimes de maltraitances.
Pour les personnes avant 65
ans, l’âge ne semble pas être un facteur de risque de maltraitance.
Quelles sont les différentes catégories de
maltraitances ?
- des maltraitances physiques :
coups, abus sexuels, bousculades, contentions physiques abusives,…
- des maltraitances psychologiques : humiliations, infantilisation,
injures, indifférences, …
- des maltraitances financières : extorsions de fonds, vols, économies
abusives, …
- des maltraitances médicamenteuses : excès ou privations de
médicaments, soins inadéquats,…
- des atteintes à la liberté : enfermements, interdictions de visite,
placements sans consentement,…
- des
négligences par manque des aides indispensables à la vie quotidienne (aide au
repas, à la toilette et alimentation inappropriée) qui risquent d’aggraver la
dépendance ou des négligences qui blessent la dignité de la personne âgée et/ou
handicapées : linge perdu, protections urinaires imposées,...
La « victime
» peut subir plusieurs types de maltraitances à la fois, on appelle
maltraitance principale, celle pour laquelle l'appelant nous a contactée. Mais
il peut coexister d'autres types de maltraitances qui viennent s'ajouter à la
première, nous les désignons alors sous le terme de maltraitances associées.
En
établissement pour les personnes âgées :
(Pour 18
situations accompagnements de situations et situations préoccupantes)
Les maltraitances principales sont :
-
Les négligences actives soit 26,30 % des situations
- Les négligences passives et les
maltraitances médicales représentent chacune 15,80 % des appels
- Les maltraitances physiques 5,20% des
situations
Les maltraitances non évaluées concernent des situations en cours
d’évaluation, ou qui n’ont pu être évaluées du fait du manque d’information ou
de l’absence de suite donnée par l’appelant.
Après analyses, 15,80% des situations sont évaluées sans maltraitance.
Les maltraitances associées sont peu représentatives, mais donne une image
des situations subies :
Dans une grande part des situations soit 46,2% à la maltraitance
principale s’associe une maltraitance psychologique.
30,8% des négligences passives, 15,4 % des maltraitances médicales, et
7,7% des maltraitances physiques.
Les facteurs de maltraitances sont dans 58 % des situations liées à un dysfonctionnement de
l’établissement selon notre analyse, et pour 26% liée à un manque de formation.
En établissements pour les personnes handicapées :
En 2018, 4 situations de maltraitances nous ont été rapportées, toutes
pour des maltraitances avérées :
-1 situation de maltraitance psychologique
-2 situations de maltraitances physiques, liés à un dysfonctionnement
institutionnel
-1 situation de maltraitance médicale
A domicile pour les personnes âgées :
Type de maltraitances principales évaluées
à domicile pour les personnes âgées.
(Pour 54
situations accompagnements de situations et situations préoccupantes)
Dans 21 % des situations entendues après évaluation, il ne
s’agit pas d’une maltraitance, mais d’une souffrance souvent associé à un
besoin d’écoute, des conflits familiaux, ou a un difficulté de la prise en
charge.
Les maltraitances principales :
-Les maltraitances psychologiques
représentent 21% des situations
- les maltraitances financières pour
17,30%
-les maltraitances physiques 15,4%
--Les négligences dans 5,7% dont 3,8% sont
des négligences actives
-Les maltraitances médicales représentent
3,8% des situations exposées.
15,4% des situations n’ont pu être évaluées faute de données, ou sont
encore en cours d’évaluation.
Les maltraitances associées sont :
-des
maltraitances psychologiques dans 42,9% des situations évaluées
-les négligences représentent 25 % soit 14;3% pour
les négligences passives et 10.7% pour les négligences actives ;
On retrouve ici le même tableau que l’an dernier concernant les
maltraitances associées à domicile, même si la représentativité n’est pas
importante
-les maltraitances financières 10,7%
-Les privations de citoyenneté 7,1% ainsi que les
maltraitances médicales
-les maltraitances physiques et sexuelles
représentent à elles deux 7,2%
A domicile pour les personnes handicapées :
Type de maltraitances principales évaluées
en établissement pour personnes âgées.
(Pour 18
situations accompagnements de situations et situations préoccupantes)
Dans 42,3% des situations, il nous est impossible d’évaluer la
situation faute de renseignements.
Dans 26,90% des situations, il n’y a pas de maltraitance avérée, mais
un besoin d’écoute, des difficultés dans l’accompagnement ou des difficultés à
réaliser des démarches administratives.
Dans 70,5% des situations, les troubles de comportements de l’auteur
présumés sont évoquées.
Qui sont
les auteurs de maltraitances ?
Pour l’ensemble des maltraitances entendues en 2018, l’entourage
familial est présenté comme auteur dans 50 % des situations.
Les professionnels de l’accompagnement sont désignés dans 31,5% des
situations et l’entourage social dans 18,5%.
Sur 105 situations (témoignages, accompagnements
de situations et situations préoccupantes), avec une représentativité de
supérieure à 95%
En établissement pour personnes âgées :
Le personnel soignant est désigné comme auteur présumé
dans 45% des 18 situations, sont évoqués dans 25% des situations le personnel
d’encadrement, ce qui correspond approximativement aux chiffres de 2017.
A domicile pour les personnes âgées :
Dans 76,30 % des situations préoccupantes, l’auteur présumé fait
partie de l’entourage familial.
Représentativité de
96,7% pour 54 situations
Parmi cet entourage familial, les fils sont mis en cause
dans 44,50 % des situations, les conjoints/conjointes dans 26,70%, les filles
dans 17,80%.
Les facteurs de risques à domicile :
Les troubles de comportements pour 37% des situations dont 17,7% en
lien avec de l’agressivité, les relations familiales difficiles pour 27,4% et
l’intérêt financier(en lien avec des difficultés sociales) dans 25,8% des
situations. L’épuisement de l’aidant n’est évoqué que dans 9,7% des situations.
Il est à noter que la représentativité n’est que de 72 %.
A domicile pour les personnes handicapées :
Sur ces 24 situations, dans 37 % des situations les accompagnants
professionnels sont désignés comme auteur présumé, parmi ces professionnels
11,10 % sont des mandataires de justice, 11,10% appartiennent à des services d’aides à domicile, et les 7,4% sont
des professionnels du social.
Les facteurs de risques à domicile :
Dans 70 % des situations les troubles de comportements sont évoqués mais la représentativité est faible.
Conclusions et perspectives
L'année 2018 pour Alma Isère se
sera traduite par une augmentation de dossiers ouverts 105 soit plus 15 par
rapport à 2017. Cette augmentation va se poursuivre avec les actions de
sensibilisation à mener dans le Vercors et en Matheysines Trieves en direction
du grand public et des professionnels.
L'année 2019 marque
l'anniversaire des 20 ans de création d'Alma Isère. Un projet de célébration
est en cours de réflexion avec une séance de cinéma débat à programmer au mois
d'octobre avec l'appui d'un groupe d'artistes appartenant à l'association
« à bientôt j'espère ». Ils animent le Festival Au coin de la rue.
Les premiers échanges avec les responsables de cette association sont très
positifs.
En ce qui concerne le
fonctionnement d'Alma Isère, nous souhaitons réactiver le Comité Technique
Pilotage en actualisant sa composition. La relance de ce Comité pourrait
s'inscrire dans une des recommandations de la note d'orientation de janvier
2019 de Denis Piveteau sur la lutte contre la maltraitance et la promotion de
la bientraitance qui préconise la mise en place d'un réseau local entre les
différents acteurs de l'écoute.
L’ACTIVITE d’ALMA Isère
dans le détail
Comme chaque
année, nous rappelons que les statistiques d’ALMA Isère tentent de traduire le
contenu des appels que nous recevons. Ces appels manifestent la souffrance
ressentie par une personne âgée et /ou handicapée et/ou par leur entourage.
Nous ne
recevons pas d’appel malveillant ou affabulateur mais certains appels relèvent
parfois de troubles psychiques.
Typologie des
d’appels :
La
situation préoccupante. La majorité des appels relève de cas de
maltraitance supposée et engendre la création de dossiers de Situation
Préoccupante.
L’accompagnement
de situation. Des situations qui ne relèvent pas du champ de la
maltraitance, sont appelées Accompagnement de Situation. Elles concernent des
demandes d’aide pour une personne en souffrance, démunie, et qui aurait besoin
d’une prise en charge ou d’un soutien (Exemple : personne isolée vivant dans
des conditions déplorables).
Témoignages.
Situations préoccupantes mais dont les informations fournies ne nous permettent
pas de faire un suivi.
En 2018, 227
appels de maltraitances ont été reçus lors des permanences d’ALMA Isère:
-soit environ 58 heures
d’écoutes, correspondant à l’ouverture de 105
dossiers (dont témoignages, situations préoccupantes, et accompagnements de
situation)
- 76 dossiers concernent des personnes âgées,
-
29 dossiers des personnes en situation de handicap.
- 393 appels donnés par les
bénévoles aux appelants, aux organismes et autres partenaires, soit 185 heures d’écoute et de suivi.
Comme chaque
année, la quasi-totalité des appels concernait des situations de l’Isère, ou
émanait de personnes vivant en Isère.
Les chiffres
qui vont suivre correspondent à l’analyse des dossiers des situations
préoccupantes, accompagnements de situation et témoignages.
Pour les
dossiers personnes âgées et personnes handicapées, les appels reçus proviennent
dans 39% des familles, 20% des professionnels et 22 % des personnes
« victimes » elles-mêmes. L’entourage social (amis, voisins)
représente 19% des appelants.
Nous constatons comme chaque année des différences dans l’origine des appels.
- Pour les personnes âgées, 47,9% des
appels émanent de l’entourage familial, 21,9% des professionnels qui les
accompagnent et 12 % des personnes âgées elles-mêmes.
- Pour les personnes en situation de
handicap, soit 27 cas, 48% des appels émanent de la personne elle-même, 14,8%
de son entourage familial et idem pour des professionnels qui les accompagnent.
Lieu où s’exercent les
maltraitances :
Les
maltraitances évoquées ont lieu le plus souvent au domicile des personnes
quelques soient les années d’observation et la population observée, les
chiffres décrivent les mêmes tendances.
Personnes
âgées sur 72 dossiers (soit une représentativité de 96,5%), personnes
handicapées sur 22 dossiers (soit 5 situations où le lieu n’a pu être déterminé
faute d’information soit une représentativité de 81,5%)
Quel est le profil des « victimes » ?
Comme chaque
année, les femmes sont plus souvent victimes de maltraitances.
Pour les personnes avant 65 ans, l’âge ne semble pas être un facteur de risque de maltraitance.
Quelles sont les différentes catégories de
maltraitances ?
- des maltraitances psychologiques : humiliations, infantilisation,
injures, indifférences, …
- des maltraitances financières : extorsions de fonds, vols, économies
abusives, …
- des maltraitances médicamenteuses : excès ou privations de
médicaments, soins inadéquats,…
- des atteintes à la liberté : enfermements, interdictions de visite,
placements sans consentement,…
- des
négligences par manque des aides indispensables à la vie quotidienne (aide au
repas, à la toilette et alimentation inappropriée) qui risquent d’aggraver la
dépendance ou des négligences qui blessent la dignité de la personne âgée et/ou
handicapées : linge perdu, protections urinaires imposées,...
La « victime
» peut subir plusieurs types de maltraitances à la fois, on appelle
maltraitance principale, celle pour laquelle l'appelant nous a contactée. Mais
il peut coexister d'autres types de maltraitances qui viennent s'ajouter à la
première, nous les désignons alors sous le terme de maltraitances associées.
En
établissement pour les personnes âgées :
(Pour 18
situations accompagnements de situations et situations préoccupantes)
Les maltraitances principales sont :
-
Les négligences actives soit 26,30 % des situations
- Les négligences passives et les
maltraitances médicales représentent chacune 15,80 % des appels
- Les maltraitances physiques 5,20% des
situations
Les maltraitances non évaluées concernent des situations en cours
d’évaluation, ou qui n’ont pu être évaluées du fait du manque d’information ou
de l’absence de suite donnée par l’appelant.
Après analyses, 15,80% des situations sont évaluées sans maltraitance.
Les maltraitances associées sont peu représentatives, mais donne une image
des situations subies :
Dans une grande part des situations soit 46,2% à la maltraitance
principale s’associe une maltraitance psychologique.
30,8% des négligences passives, 15,4 % des maltraitances médicales, et
7,7% des maltraitances physiques.
Les facteurs de maltraitances sont dans 58 % des situations liées à un dysfonctionnement de
l’établissement selon notre analyse, et pour 26% liée à un manque de formation.
En 2018, 4 situations de maltraitances nous ont été rapportées, toutes
pour des maltraitances avérées :
-1 situation de maltraitance psychologique
-2 situations de maltraitances physiques, liés à un dysfonctionnement
institutionnel
-1 situation de maltraitance médicale
A domicile pour les personnes âgées :
Type de maltraitances principales évaluées
à domicile pour les personnes âgées.
(Pour 54
situations accompagnements de situations et situations préoccupantes)
Dans 21 % des situations entendues après évaluation, il ne
s’agit pas d’une maltraitance, mais d’une souffrance souvent associé à un
besoin d’écoute, des conflits familiaux, ou a un difficulté de la prise en
charge.
Les maltraitances principales :
-Les maltraitances psychologiques
représentent 21% des situations
- les maltraitances financières pour
17,30%
-les maltraitances physiques 15,4%
--Les négligences dans 5,7% dont 3,8% sont
des négligences actives
-Les maltraitances médicales représentent
3,8% des situations exposées.
15,4% des situations n’ont pu être évaluées faute de données, ou sont
encore en cours d’évaluation.
Les maltraitances associées sont :
-des
maltraitances psychologiques dans 42,9% des situations évaluées
-les négligences représentent 25 % soit 14;3% pour
les négligences passives et 10.7% pour les négligences actives ;
On retrouve ici le même tableau que l’an dernier concernant les
maltraitances associées à domicile, même si la représentativité n’est pas
importante
-les maltraitances financières 10,7%
-Les privations de citoyenneté 7,1% ainsi que les
maltraitances médicales
-les maltraitances physiques et sexuelles
représentent à elles deux 7,2%
A domicile pour les personnes handicapées :
Sur 105 situations (témoignages, accompagnements
de situations et situations préoccupantes), avec une représentativité de
supérieure à 95%
En établissement pour personnes âgées : Le personnel soignant est désigné comme auteur présumé dans 45% des 18 situations, sont évoqués dans 25% des situations le personnel d’encadrement, ce qui correspond approximativement aux chiffres de 2017.
Type de maltraitances principales évaluées
en établissement pour personnes âgées.
(Pour 18
situations accompagnements de situations et situations préoccupantes)
Dans 42,3% des situations, il nous est impossible d’évaluer la
situation faute de renseignements.
Dans 26,90% des situations, il n’y a pas de maltraitance avérée, mais
un besoin d’écoute, des difficultés dans l’accompagnement ou des difficultés à
réaliser des démarches administratives.
Dans 70,5% des situations, les troubles de comportements de l’auteur
présumés sont évoquées.
Qui sont
les auteurs de maltraitances ?
Pour l’ensemble des maltraitances entendues en 2018, l’entourage
familial est présenté comme auteur dans 50 % des situations.
Les professionnels de l’accompagnement sont désignés dans 31,5% des
situations et l’entourage social dans 18,5%.
En établissement pour personnes âgées : Le personnel soignant est désigné comme auteur présumé dans 45% des 18 situations, sont évoqués dans 25% des situations le personnel d’encadrement, ce qui correspond approximativement aux chiffres de 2017.
Dans 76,30 % des situations préoccupantes, l’auteur présumé fait
partie de l’entourage familial.
Représentativité de
96,7% pour 54 situations
Les facteurs de risques à domicile :
Il est à noter que la représentativité n’est que de 72 %.
Sur ces 24 situations, dans 37 % des situations les accompagnants
professionnels sont désignés comme auteur présumé, parmi ces professionnels
11,10 % sont des mandataires de justice, 11,10% appartiennent à des services d’aides à domicile, et les 7,4% sont
des professionnels du social.
Les facteurs de risques à domicile :
Dans 70 % des situations les troubles de comportements sont évoqués mais la représentativité est faible.
Conclusions et perspectives
L'année 2018 pour Alma Isère se
sera traduite par une augmentation de dossiers ouverts 105 soit plus 15 par
rapport à 2017. Cette augmentation va se poursuivre avec les actions de
sensibilisation à mener dans le Vercors et en Matheysines Trieves en direction
du grand public et des professionnels.
L'année 2019 marque
l'anniversaire des 20 ans de création d'Alma Isère. Un projet de célébration
est en cours de réflexion avec une séance de cinéma débat à programmer au mois
d'octobre avec l'appui d'un groupe d'artistes appartenant à l'association
« à bientôt j'espère ». Ils animent le Festival Au coin de la rue.
Les premiers échanges avec les responsables de cette association sont très
positifs.
En ce qui concerne le
fonctionnement d'Alma Isère, nous souhaitons réactiver le Comité Technique
Pilotage en actualisant sa composition. La relance de ce Comité pourrait
s'inscrire dans une des recommandations de la note d'orientation de janvier
2019 de Denis Piveteau sur la lutte contre la maltraitance et la promotion de
la bientraitance qui préconise la mise en place d'un réseau local entre les
différents acteurs de l'écoute.
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